FAQ
Comment pouvons-nous vous aider ?
Qu’est ce que le taux de brassage ?
Le taux de brassage pour l’air chaud est le rapport entre le débit d’air brassé et le volume du bâtiment. Il est déterminé en fonction de la géométrie du bâtiment et du matériel de chauffage choisi.
Il varie en moyenne de 2 volumes/heure( aérothermes modulants) à 5 volumes/heure (chauffage d’église).
Le respect d’un bon taux de brassage conditionne une bonne homogénéité de la température d’air du volume à chauffer ; et plus le taux de brassage est important, plus la montée en température du local sera rapide.
Le taux de brassage est prioritaire sur le calcul des déperdition pour conditionner l’atteinte de la température de consigne.
Existe t'il une norme pour la hauteur de pose de brasseurs d’air ?
Les brasseurs d’air à jet vertical ont une portée d’air (verticale) spécifique. Les hauteurs de pose sont indiquées dans les documentations des constructeurs, mais il n’existe pas, à ma connaissance, de norme française ou européenne sur le sujet.
Est il possible de déporter une sortie fumée toiture d’un tube radiant gaz en façade ?
Pas de problème si les longueurs restent raisonnables. Vous pouvez faire passer un schéma avec le modèle du tube radiant gaz pour validation.
Pourquoi vos rooftop ne sont pas en aluminium ?
Nous n’utilisons l’aluminium que lorsque ses caractéristiques présentent un avantage réel : dans le transfert thermique en atmosphère non agressive (batteries d’évaporation et de condensation). Pour les échangeurs de combustion, l’acier inox est préféré pour garantir sa longévité.Le poids ne nous est pas apparu comme un avantage évident, car châssis et caisses ne sont pas des pièces mobiles. Les constructeurs automobiles, chez qui le poids est déterminant, n’ont d’ailleurs pas opté eux-même pour des carrosseries en aluminium.Pour ce qui est de la résistance à la corrosion, ici encore, les techniques issues de l’automobile permettent, depuis des années déja, d’offrir une tenue irréprochable. Une bonne partie des bâtiments de grand volume sont d’ailleurs construits en acier…Par ailleurs, l’aluminium, n’étant pas magnétique, est difficile à trier et est ainsi bien moins recyclé que l’acier (30% contre 69 %) .Enfin, si il faut 60 000 kWh pour produire un mètre cube d’acier, il en faut 190 000 kWh pour un mètre cube d’aluminium. La résistance mécanique de l’alu étant bien moindre, il faut plus de volume d’aluminium que d’acier pour construire nos châssis et panneaux. Nous estimons ainsi réduire l’empreinte écologique d’un facteur 10 en utilisant l’acier au lieu de l’aluminium.
Est ce que un aerotherme type INOXAIR peut être installé dans une menuiserie ?
Par conception, un aérotherme gaz nécessite une large ventilation de son échangeur. De ce fait, l’étanchéité aux poussières est problématique sans recours à un filtre, alors même que l’appareil est de type «étanche». Sa classification est IP20.
De la même façon, l’usage de filtres n’est pas évident, car il nécessite un entretien fréquent. L’ajout d’un filtre ne modifie pas pour autant la classification de ‘appareil. Par ailleurs, il faut limiter les mouvements d’air pour éviter de diffuser ces poussières.
Les solutions les plus courantes en menuiserie sont réalisées en générateurs d’air chaud ou aérotherme exterieur pour compenser les extractions d’air, et/ou des tubes radiants basse température avec isolation des réflecteurs. Le rayonnement dans ce type d’application présente le grand avantage de ne pas véhiculer les poussières.
Qu’est ce que la modulation ?
Selon la norme européenne EN1020, un appareil modulant se distingue d’un appareil tout-ou-rien ou multi-allures (2 allures le plus souvent) par une variation continue de puissance entre sa puissance nominale et sa puissance minimale.
L’ajustement précis de la puissance de l’appareil permet de réduire le nombre de cycles d’allumages (« trains de chauffe ») et ainsi de réduire les coût d’exploitation d’une installation notamment :
– Le remplacement des pièces d’usure liées à l’allumage (électrodes, électronique, transformateurs…) est réduit. C’est le plus évident, mais au delà des coûts de pièces et d’intervention générés et de la gène occasionnée, probablement pas le plus coûteux.
– En modulation, l’installation consomme précisément le gaz nécessaire au bâtiment à l’instant donné. Dans le cas d’un appareil tout ou rien, on consomme le maximum de la puissance des appareils (on chauffe au delà du nécessaire) puis, en s’appuyant sur l’inertie thermique on rejoint la température de consigne. Ces crêtes peuvent représenter des sur-coûts de gaz considérables.
– Enfin, les paramètres de fonctionnement de l’installation peuvent être stabilisés par la modulation de puissance. Par exemple, la portée d’air verticale d’un aérotherme peut-être satisfaisante à petite allure, mais insuffisante en grande allure car l’air soufflé est plus chaud. Avec la modulation, cette portée d’air verticale peut être stable, l’air soufflé étant à température constante. Il en résulte une réduction de la stratification et des factures de combustible.
Dans certains cas, la modulation est nécessaire : une installation en tout-ou-rien qui reprend de l’air stratifié soufflera de plus en plus chaud, de ce fait aura une portée d’air verticale de plus en plus réduite. Le chauffage tourne « à fond » mais ne chauffe plus que le plafond. Cette « cavitation » thermique est résolue par une modulation ad’hoc.
Qu’est-ce que la stratification ?
C’est l’accumulation de couches d’air de température différentes sur la hauteur d’un bâtiment.
L’air chaud a une tendance naturelle à s’élever, d’où un écart de température parfois important entre le haut et le bas d’un bâtiment. Il en résulte des pertes d’énergie inutiles.
L’air chaud s’élève car, pour une même masse, il occupe un volume plus important. La stratification est donc d’autant plus grande que les écarts de température sont forts entre l’ambiance et l’air soufflé. La composante verticale du brassage va permettre de minorer cette stratification.
Plusieurs types d’appareils permettent d’éviter une trop forte stratification :
– L’utilisation d’appareils de chauffage par rayonnement : le rayonnement limite la stratification, d’où destratification possible mais limitée et non perturbante si la vitesse de l’air est < 0,1 m/s.
– L’utilisation d’appareils à air chaud modulants, qui combinent des températures de soufflage plus faibles et des temps de soufflage plus longs.
– L’utilisation d’aérothermes à soufflage verticaux installés en hauteur, à condition que leur portée d’air verticale soit suffisante.
– L’utilisation de brasseurs d’air
Quelle sont les écarts de température de soufflage ?
L’écart entre la température de reprise et la température de soufflage d’un aérotherme est normalement indiquée sur la notice de l’appareil.
Ce delta T est en général proche de 29°C à la puissance max.
Quel sont les avantages des aérothermes pour chauffer des grands volumes, hors l’évitement du phénomène de stratification ?
Les aérothermes gaz, comme tous les systèmes de chauffage décentralisés, génèrent et émettent leur chaleur dans le local à chauffer. De ce fait, les seules pertes se situent au niveau des rejets de gaz de combustion. Les autres systèmes génèrent des pertes lièes aux auxiliaires (pompes…) ainsi que des pertes en chaufferie.
Par rapport à un système centralisé, l’aérotherme a un inertie thermique très réduite, ce qui lui permet de réagir vite sans avoir à maintenir une boucle d’eau chaude.
Peut-on chauffer une partie d’un bâtiment plus qu’une autre ?
Il n’est pas toujours nécessaire de chauffer un bâtiment dans son intégralité. (par exemple chauffage de postes de travail)
La solution pour chauffer une ou plusieurs zones dans un grand volume est le rayonnement.
Le rayonnement sera de type sombre ou lumineux en fonction de différents paramètres comme le degré d’isolation thermique, la présence de mouvement d’air (courant d’air) et de la température exigée pour cette zone?
Dans un même local, plusieurs températures de chauffage sont possibles dans des zones différentes.
Qu’est-ce que le facteur de rayonnement ?
Le facteur de rayonnement caractérise la performance en rayonnement d’un appareil. Plus ce facteur est élevé plus le rayonnement emis sera important à puissance gale.
Le facteur de rayonnement d’un tube radiant augmente lorsque l’on réduit les pertes par convection. Par exemple, avec l’utilisation d’embouts de réflecteurs (tube type AR), ou l’utilisation de tube isolé de type Optima.
Ce facteur croit également si l’on améliore l’emissivité des tubes(en utilisant du calcoat par exemple), des reflecteurs (isolation).
On peut également accroitre le pouvoir de réflexion des appareils (réflecteurs inox).
Que veut-on dire par la couverture ou l’éclairement des radiants ?
C’est la zone de couverture au sol du tube radiant où l’influence de son rayonnement assure le chauffage.
Le chauffage par tube radiant est directif, seules les surfaces « éclairées «, c’est à dire situées dans l’angle de rayonnement sont chauffées.
La disposition des tubes radiants dans un bâtiment doit tenir compte d’une hauteur de recoupement des zones éclairées à 1,5 m minimum.
L’évacuation des gaz de combustion est-elle toujours obligatoire ?
Non, mais il est toujours préférable d’évacuer les gaz de combustion à l’extérieur, même quand la réglementation ne l’impose pas.
En effet, la vapeur d’eau contenue dans les gaz de combustion va se condenser sur les parois froides (pont thermique).
Contenance en eau des fumées par kW installé :
Gaz naturel : 145 gr / kW
Propane : 116,5 gr / kW
Sans raccordement des fumées, un renouvellement d’air est fortement conseillé, voire obligatoire (pour les ERP, 10 m3/h par kW installé). Mais cette ventilation est source de déperditions supplémentaires, donc augmente le coût d’exploitation du chauffage.
Il est important de noter que les appareils certifiés avec leur système d’évacuation des gaz de combustion (aérothermes?) doivent être installés en utilisant les conduits prévus.
A quoi sert la portée d’air des aérothermes ?
La portée d’air d’un aérotherme est la distance que parcourt le flux d’air chaud depuis l’appareil à un delta T donné.
La portée d’air est liée à la vitesse, à la température de sortie de l’air et à la géométrie du diffuseur.
Chaque aérotherme est conçu pour avoir une portée maximum avec une vitesse d’air acceptable pour l’utilisateur.
La gêne provoquée par une vitesse d’air trop importante se caractérise par une sensation de frais quand on est placé dans le flux d’air, et les poussières mises en déplacement peuvent nuire à la qualité de l’ambiance.
La vitesse de l’air influe sur le niveau sonore de l’appareil.
Il faut veiller lors de l’implantation des aérothermes que le flux d’air balaye bien toute la surface du bâtiment en soufflage horizontal.
Pour des aérothermes suspendus au plafond en soufflage vertical, la portée d’air est réduite, l’air chaud ayant naturellement tendance à aller de bas en haut. (à contre courant)